Hello à toi,
Aujourd’hui, je te propose de me suivre pour une nouvelle escale au Japon au travers d’une exposition de photographies, intitulée Rikuzentakata et qui était visible au Lieu Unique à Nantes jusqu’au 4 novembre dernier.
Rappel pour découvrir où se situe le Lieu Unique, je t’invite à lire (ou relire) une précédente Destination où je t’avais déjà embarqué avec moi pour le Japon, et l’exposition Mangasia !

Cette exposition est en accès libre, et présentée à l’initiative de l’Université de Nantes et du programme ATLANTYS qui travaille actuellement sur l’imaginaire de la fin du monde et l’expérience de la fin du monde.
Petit point biographique sur le photographe Hatakeyama Naoya dont les œuvres sont présentées :
Né en 1958 dans la ville de Rikuzentakata, située dans la préfecture d’Iwate, Hakateyama Naoya vit et travaille à Tokyo. Il a reçu de nombreux prix pour ses photographies, parmi eux, le Prix de la Photographie Kimura Ihei et le Prix d’Art Manichi en 2000. Il a également été Élu « Ambassadeur de la Culture japonaise à l’étranger » par le Secrétariat à la Culture japonais. Le Prix du photographe de l’année 2016 lui a été décerné par la Société Photographique Japonaise, et ses photographies ont été notamment exposées au Minneapolis Institute of Art (États-Unis), au Museo de Arte e Historia de Guanajuato (Mexique) ou bien encore à la Taka Ishii Gallery à Paris.
Un livre, du nom éponyme de l’exposition, a été édité en 2016, aux éditions Light Motiv. Son dernier ouvrage est disponible depuis cette année et s’intitule Naoya Hatakeyama: Excavating the Future City et est quant à lui disponible chez les éditions Aperture Foundation.
L’exposition
L’exposition du jour (dont je n’ai pris aucun cliché, pour laisser à quiconque voudrait aller voir de ses propres eux la totale découverte, et par respect pour l’artiste) est donc un ensemble de photographies de la ville de Rikuzentakata, province d’Iwate au Japon. Cette ville, située à quelques centaines de kilomètres de l’usine de Fukushima, a été l’une des plus sévèrement touchées lors de la catastrophe qui a touché l’archipel japonais le 11 mars 2011. Cette tragédie qui a fait de nombreuses victimes, n’a pas épargné la ville qui est ici présentée.
Au travers de différents clichés, l’artiste nippon a souhaité nous montrer les ravages de la catastrophe, et c’est dans un silence profond que l’on reste pantois devant les images qui nous sont montrées. Les quelques (courts) textes qui accompagnent les images, ne sont rien face à la réaction que nous pouvons avoir, et chacun pourra les interpréter de la manière la plus personnelle possible.
Le photographe nous invite également à observer de quelle manière le Japon, au travers de sa ville natale, à réussi à se relever d’un tel cataclysme. Grâce aux images, nous pouvons vivre la reconstruction et ainsi le retour à la vie d’une terre qui a été ravagée par le tsunami qui a tout emporté sur son passage. Comment ne pas être admiratif devant la facilité déconcertante à laquelle se sont mis les habitants pour recréer un espace de vie et reprendre le chemin vers un avenir plus radieux.
Je te recommande de visiter l’exposition dans le calme (si possible en silence, pour mieux t’imprégner de l’atmosphère qui se dégage des photos). Tu en ressentiras les différentes énergies qui s’en dégagent et ainsi pleinement savourer ce moment.
Je te remercie d’avoir lu cet article sur une exposition (parmi tant d’autres) que j’ai pu découvrir et t’invite, si tu en as la possibilité, à la découvrir quand tu en auras l’occasion !
A bientôt pour une prochaine escapade, qui te portera dans un lieu que je préserve soigneusement 😉
Si tu souhaites réagir, comme toujours :
- en commentaire de l’article
- sur Twitter, @playntravels
Ma principale source d’informations pour te présenter les éléments biographiques de Hatakeyama Naoya est le dépliant proposé par le Lieu Unique sur place.